-entendez?
Une langue étrangère. De l'anglais. Je peux le parler et le comprendre, mais une lassitude me prend et je répond pas. Il (puisque c'était un voix d'homme) comprendra que je parle pas cette langue et se débrouillera pour se faire comprendre.
-Vous m'entendez?
Cette fois je cligne faiblement des yeux, me tirant d'une lourde et longue torpeur. Avec une très grosse sensation d'avoir dormis plus qu'il ne le fallait. Bien plus qu'il ne le fallait. Mais où sui-je? Des images me viens: une chambre d'hopital, des infirmières, des médecins, une panique, et... Plus rien. Une grosse panique me prend. J'ouvre violement mes yeux. Et les refermes aussi tôt à cause de la vive lumière. J'ai mal à la tête! Une violente nausée me broye l'estomac. Je me suis sans doute relevé trop rapidement. La pièce tourne. Je vais vomir§ Jes sens une grande main chaude se poser doucement sur mon dos. Malgré la tactique d'approche qui se voulait, je le sais, rassurante, je sursaute quand même. Les yeux plissé (toujours cette lumière!), je fixe l'homme se trouvant à ma droite, tout près de moi, le visage tout souriant.
-Du calme, du calme! Je ne vous veux pas de mal.
Je ne repond pas. Et puis quoi encore, je vais pas me tracasser dès mon réveille à lui parler anglais! Comme dirait mon père: "Il me faut mon café dabord!". Je connais mes bases, d'accord mais bon je suis pas si à l'aise quand il s'agit de tenir un dialogue. Il comprendra au bout d'un moment... J'espère! Je me ralonge doucement sur le lit. Mes yeux un peu plus habitué à la luminosité, observe la pièce blanche. Ce n'est pas ma chambre! Elle ne ressemble même pas à celle qui m'étais attribué dans cet hopital à Paris. Ce n'est pas une des chambres de l'hopital. M'ont-ils transférée dans un autre hopital pendent mon sommeil? Est-ce seulement à Paris? Les meubles sont plus laqués, plus modernes, l'air est plus stérilisé, et les mur plus blancs. Une immense baie vitrée remplace le mur de face, auquel j'ai cru tout à l'heure que c'était un mur tellement les rideaux était blanc, exactement comme les murs. Que s'est-il exactement passé? J'ai vraiment dû avoir une tête affolé parce que l'homme me tenait les épaules et me força à le regarder. Il avait la quarantaine, les cheveux poire et sel, des rides naissantes, des yeux marron-chocolat qui vous faisiez fondre à coup sûr. Rien qu'en croisant son regard, ils me rassuraient. Je lui souris. Je ne sais pas pourquoi, j'en ai tout simplement envie. Une espèce de béattitude m'envahis doucement, me donnant envie de me rendormir. Non, il faut que je reste éveillé! Je remarque un mouvement qui se retire, il est entrain de retirer un seringue du tuyau reliant la poche de liquide à mon bras. De la morfine. Salopard. Je veux resister... Mais je sombre dans ce terrifiant néan.
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Je voudrais vous demander votre avis sur le prenom que je pourais donner à l'héroine qui à entre 16 et 17 ans... Merci encore! ;)
Belles-Histoires
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Dimanche 20 février 2011 à 18:30
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